Si tu veux prendre soin de toi, apprends une langue étrangère !😉

👉 Tu sais ce que c’est une réserve cognitive* ❓

Non, ce n’est pas la réserve de chocolat que tu gardes sous le coude en cas de grosse déprime. Une réserve cognitive, c’est plutôt comme une sorte de “compte d’épargne cérébral” que tu remplis (= alimentes) tout au long de ta vie, et qui t’aide à mieux résister aux effets du vieillissement ou de maladies comme Alzheimer.

👉 Et devine comment on fait pour créer cette petite réserve “en cas de besoin” ❓

En parlant une langue étrangère 🗣️.

Eh oui ! Des études expérimentales révèlent que les personnes bilingues développent les symptômes d’Alzheimer environ 4 à 5 ans plus tard que les personnes monolingues. Et ce n’est pas juste Alzheimer qui est concerné, le bilinguisme pourrait aussi aider à mieux faire face à d’autres formes de démence.

👉 Et tu sais comment ça s’explique ❓

Par l’activité cérébrale plus intense et plus variée chez les bilingues. Résultat : elles·ils compensent mieux les effets dégénératifs de la maladie. Incroyable, non❓

Il y a même des chercheuses et chercheurs** qui ont observé que les bilingues présentaient une activité métabolique plus répandue dans certaines zones du cerveau, notamment dans le lobe frontal et temporal, ce qui leur permet de mieux compenser les dommages causés par la maladie. Tout ça grâce à une technique neuroimagerie (FDG-TEP).

Oui, moi aussi, j’ai eu du mal à suivre à ce moment-là, t’inquiète.

En gros, apprendre une langue étrangère ou la pratiquer tous les jours fait bosser (= travailler) des zones de ton cerveau qui gèrent la mémoire et les fonctions exécutives (tu sais, tout ce qui t’aide à organiser ta vie sans tout oublier !).

Ton cerveau devient donc une vraie machine de guerre contre les dégradations cognitives liées à Alzheimer. Pas mal, non ❓

Ça te donne même un joker 🃏 pour retarder l’apparition des symptômes ! Bref, parler une autre langue, c’est comme donner à ton cerveau une super armure anti-Alzheimer !

Bon, si tu hésitais encore à te lancer dans une nouvelle langue, voilà une raison de plus… enfin plutôt une motivation de plus ! Non seulement tu vas épater (= surprendre) tout le monde mais en plus, tu prépares ton cerveau à affronter le temps. Alors, vas-y lance-toi !

* Yaakov Stern, What is cognitive reserve ? Theory and research application of the reserve concept, 2002.

** Daniela Perani, Mohsen Farsad, Tommaso Ballarini, Jubin Abutalebi, The impact of bilingualism on brain reserve and metabolic connectivity in Alzheimer’s dementia, january 30, 2017, https://doi.org/10.1073/pnas.1610909114

Sources :

- Giulia Ferri, Viviana Masia, Apprendre une deuxième langue, comporte-t-il un avantage pour notre cerveau,

- Guillaume Jacquemmont, Le bilinguisme protège d’Alzheimer, magazine Cerveau & Psycho 2018/4 N°98

- Alexia Martino, Revue systématique de la littérature : les effets du bilinguisme dans la maladie d’Alzheimer